BeeWood

Au fil des siècles et des cultures, l’utilisation du bois par l’homme s’est développée en lien direct avec les caractéristiques mécaniques, physiques et chimiques du matériau bois. Dans le cas du bois de ruche, les liens entre les propriétés du matériau bois et les utilisations humaines pour construire des ruches et élever des abeilles domestiques ont rarement été étudiés. Ces questions nécessitent une approche interdisciplinaire sous les angles de l’anthropologie des techniques, des sciences du bois (physique, mécanique et chimie du bois) et de l’écologie chimique et comportementale pour comprendre les propriétés du bois recherché par l’homme pour construire ses ruches afin de promouvoir la vie des populations apicoles domestiques qu’il y élève.

Hypothèses sur l’influence du matériau bois

Approche interdisciplinaire

BeeWood s’appuie sur une approche interdisciplinaire qui combine:

  • l’étude physico-mécanique des transferts de chaleur et d’humidité au sein de la ruche en fonction des sollicitations thermiques et hydriques combinées auxquelles le bois est soumis par la colonie d’abeilles et le climat extérieur,
  • l’étude écologique de l’influence des propriétés chimiques du bois sur le comportement des abeilles domestiques, de leurs parasites (en particulier Varroa destructor) et du macrobiote de la ruche,
  • l’approche anthropologique des pratiques, connaissances et perceptions des apiculteurs et fournisseurs de ruches sur le matériau bois utilisé pour la construction des ruches.

Outils et méthodologies mis en oeuvre

Innovation

Un dispositif de mesure de la charge parasitaire en Varroa destructor d’une ruche est en cours de développement. Il s’appuie sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage semi-dirigé pour compter automatiquement le nombre de Varroa tombés sur des langes graissées